18 Février 2008
Avec nos amis d'Orléans, nous sommes allés visiter la cité médiévale de Pérouges. Elle se situe sur un plateau qui domine le rhône et la rivière de l'ain, entre Lyon et Ambérieu, à l'écart de la route nationale. Accrochée sur les pentes d'une petite colline, une église forteresse détache sa forme massive. Des arbres verdoyants masquent des remparts qui isolent un petit bourg dans une atmosphère myennageuse.
Ville d'artisans où seigneur n'a jamais régné, la culture et le tissage de la toile étaient les deux ressources de ses habitants.
On pénètre à Pérouges par la porte d'en Haut.
On peut flâner ensuite dans de nombreuses petites ruelles pavées, et on se croirait dans le décor d'un film digne des 3 mousquetaires.
Dans la rue des princes, qui était la rue des commerçants et des artisans, on peut y admirer d'anciennes boutiques.
Les façades des maisons sont magnifiques.
Derrière une façade ajourée, on trouve un drôle de petit jardin de buis.
On arrive ensuite sur la place du Tilleul où se trouve un énorme tilleul, et des petites boutiques de souvenirs.
Sur une des maisons se trouve un très beau cadran solaire.
Une maison à colombages renferme sous son auvent une multitude de pommes de maïs à sécher.
Une seconde rue très animée (rue des rondes) avec des boutiques de souvenirs, boulangerie et hostellerie serpente autour de la cité.
Sur des façades de maisons, on peut admirer des poèmes ou des blasons.
La spécialité de la cité est la "galette de Pérouges", sorte de tarte au sucre faite de farine, de sucre et de beaucoup beaucoup de beurre, gourmandise fantastique pour les hanches !
Il faut également visiter l'église forteresse.
Certains vitraux renvoient une très belle lumière.
Statue de St Georges terrassant le dragon (légende médiévale)
Enfin la porte d'en bas qui est la seconde porte de la cité et qui fut entièrement détruite lors du siège de 1468. Au fronton cette inscription en latin qui traduite veut dire :
"Pérouges des Pérougiens, ville imprenable,
les coquins de Dauphinois ont voulu la prendre
mais ils ne le purent.
Cependant, ils emportèrent les portes, les gonds et les ferrures et dégringolèrent avec elles.
Que le diable les emporte !"